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Exposed to the southeast and long unoccupied, the terrain is one of the last remaining non-built plots on the immediate shoreline of Arcachon Bay.
A stretch of sand dune covered with arbutuses, mimosas and 46 pine trees rises then rapidly descends once more towards the Bay.
How does one preserve the dune and its vegetation, when building round and about means to cut down trees and even to build right on the ground ?
To avoid the felling of pine trees and the clearing of the low vegetation of the arbutuses, whose impact, seen from the Bay, is particularly perceptible.
To raise the house above the ground in order to profit from the view.
To exclude the heavy earthworks which are particularly degrading for a ground surface of sand, twelve micro-piles are driven eight to ten meters deep. On top a metal frame, which creeps up between the trees, has been assembled.
The facade on the Bay side is open and glazed; the three others are more closed and intersected with transparent bays.
The height beneath the platform is variable, but always sufficient to permit one to pass under it.
Like the side facades, the underside consists of aluminium panels, creating an artificial sky which, because the undulations are perpendicular to the Bay, reflects its luminosity.
The pine trees are preserved, including those situated within the four walls of the building itself. These trees traverse the house in special holders adapted to their swaying, their growth and their maintenance in a good state of health.
Running along the edge of the beach, the traditional wooden retaining wall has been remade.
Anne Lacaton & Jean Philippe Vassal, architects
with Sylvain Menaud, Laurie Baggett, Emmanuelle Delage, Christophe Hutin, Pierre Yves Portier, David Pradel, architects collaborators
with Cesma, Ingerop, engineers, INRA, wood rheology, Mr Moussion, phytosanitation consultant |
Le terrain, exposé au sud-est et longtemps inoccupé, est l’une des dernières parcelles non bâties en première ligne sur le bord du Bassin d'Arcachon.
Un fragment de dune de sable s’élève puis redescend rapidement vers le Bassin, recouvert d’arbousiers, de mimosas et de 46 pins.
Comment préserver la dune et sa végétation, alors que autour, construire, c’est couper les arbres et construire à même le sol ?
Eviter la coupe des pins et le déboisement de la végétation basse des arbousiers, dont l'impact, vu du Bassin, est particulièrement sensible.
Elever la maison au-dessus du sol pour profiter de la vue.
Exclure les terrassements lourds particulièrement dégradants pour un sol en sable : douze micro-pieux sont enfoncés de huit à dix mètres de profondeur. Dessus a été assemblée une charpente métallique qui se glisse entre les arbres.
La façade, côté Bassin est ouverte et vitrée, les trois autres sont plus fermées et entrecoupées de baies transparentes.
La hauteur sous la plate-forme est variable, toujours suffisante pour permettre le passage. La sous-face, comme les façades latérales, est constituée par des plaques d'aluminium, créant un ciel artificiel qui, parce que les ondes sont perpendiculaires au Bassin, en répercute la luminosité. Le toit est une toiture terrasse.
Les pins sont conservés y compris ceux situés dans l'emprise de la construction. Ceux-ci traversent la maison dans des réservations adaptées à leur balancement, à leur développement et à leur maintien en bon état sanitaire.
En bordure de la plage le perré traditionnel en bois a été refait, pour permettre le ré-ensablement de la plage.
Anne Lacaton & Jean Philippe Vassal, architectes
avec Sylvain Menaud, Laurie Baggett, Emmanuelle Delage, Christophe Hutin, Pierre Yves Portier, David Pradel, architectes collaborateurs
avec Cesma, Ingerop, ingénieurs, INRA, consultants rhéologie du bois, Mr Moussion, consultant phytosanitaire
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