At the edge of a wooded site sloped southwards towards the ocean, the objective of the éco-quartier project at la Vecquerie is the construction of 250 individual or semi-collective dwellings on this site of extraordinary potential, its remarkable character stemming from the presence of an abandoned modern building, as well as the topography and diverse vegetation to be found therein. The coverage of vegetation is still predominant on the site, even as the degradation of the hold of natural wooded areas has been largely set into motion. Modifications to the site, its ground and landscape are dismissed from consideration for the purposes of the project; whilst the aim is one of construction of an éco-quartier, it would be an absurdity to destroy valuable natural assets, -greenery, landscape, and topography, only to then reconstruct others in their place. The project centres therefore around the co-habitation and interweaving of the two systems of the forest and the habitat that superposes itself above, without either one infringing upon the other. This stance involves the conservation of the terrain’s natural value, the maintenance and stimulation of the evolution of existing plant life, the minimisation of impermeable surfaces and finally reduction of the built footprint. The construction rises above the ground and vegetation, the new housing seeming to float above the canopy. At ground level, the impact is minimal. Without fencing, the terrain is left free to be appropriated and collectively managed by the inhabitants, and to the passage of walkers. The vegetation remains undisturbed and can re-develop and regain lost ground, towards an optimal stabilised state after several years. Anne Lacaton & Jean Philippe Vassal, architects with, Florian de Pous, Julien Sage-Thomas, David Pradel, architects collaborators

A la limite d’une zone boisée, sur une pente exposée plein sud, vers la mer, le projet d'éco-quartier de la Vecquerie a pour objet la construction au final de 250 habitations, individuelles ou semi-collectives, sur un site au potentiel extra-ordinaire. Sa topographie, sa diversité végétale, la présence d'un bâtiment moderne abandonné, constituent des qualités remarquables. L'occupation végétale est encore prédominante sur le site, même si la réduction de l'emprise de l'espace naturel boisé est largement amorcée. Une modification du site, de son sol, de ses composantes paysagères est exclue d'emblée de la réflexion. Alors qu'il s'agit de construire un éco-quartier, il serait absurde de détruire des qualités naturelles précieuses, -végétales, paysagères, topographiques-, pour en reconstruire d'autres. Le projet mise sur la cohabitation et l'imbrication de deux systèmes - la forêt et l'habitat qui se superposent sans se gêner. Cette position implique la conservation des valeurs naturelles du terrain, le maintien et la stimulation de l’évolution végétale existante, la minimisation des surfaces imperméabilisées et enfin la réduction de l'empreinte des constructions. Les constructions s'élèvent au-dessus du sol et de la végétation. A hauteur de la canopée les nouveaux logements semblent flotter au dessus de la masse boisée. L'empreinte au sol est minimale. Il n'y a pas de clôture, le terrain est laissé à l'appropriation et à la gestion collective de ses habitants, et au passage des promeneurs. La végétation n'est pas perturbée et peut se re-développer et regagner le terrain perdu, pour retrouver après quelques années un état stabilisé et optimal. Anne Lacaton & Jean Philippe Vassal, architectes avec, Florian de Pous, Julien Sage-Thomas, David Pradel, architectes collaborateurs